Après les universitaires, la société civile, le secteur privé et les ministères clés, le bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Bénin a réuni le 03 mars dernier à l’INFOSEC à Cotonou, les collectivités locales autour des conclusions de l’édition 2020 Rapport sur le développement humain (RDH 2020).
Echanger sur le contenu du RDH 2020 afin de favoriser la prise en compte des recommandations du document dans les politiques et programmes de développement. C’est l’objectif de cette rencontre animée par Janvier Polycarpe Alofa, économiste national au Bureau du PNUD et Hippolyte Ahonon, coordonnateur PASD 2/PNUD. Y ont pris part, des cadres de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB) et des mairies d’Abomey-Calavi et de Cotonou.
Intitulé « La prochaine frontière : le développement humain et l’anthropocène », le RDH 2020 est le trentième de la série de rapports mondiaux publiée depuis 1990 par le PNUD. Officiellement lancé au Bénin le 21 décembre 2020, le document, soulignait Mohamed Abchir Aouale, le représentant-résident du PNUD au Bénin, « rappelle les progrès importants en matière de développement humain que l’humanité a accompli en 30 ans et met l’accent sur les pressions humaines sur la planète engendrant des défis allant du changement climatique à l’effondrement de la biodiversité ». Une situation qui, a-t-il ajouté, « pourrait nous faire basculer dans les prochaines années dans une nouvelle ère géologique, l’anthropocène et dans laquelle l’Homme est l’acteur central ».
Le rapport préconise une transformation juste, qui favorise l’expansion des libertés humaines tout en réduisant les pressions exercées sur la planète. Il soutient qu’en basant le développement humain sur le respect des exigences de la nature, les trois défis que sont l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la protection de la biodiversité et le bien-être humain pour tous, pourront être relevés à l’ère de l’anthropocène. Le rapport propose une gamme de recommandations de politiques à mettre en œuvre au niveau national, en liaison avec les réformes nécessaires à opérer au niveau de la gouvernance mondiale.
Après des communications sur les trois grandes parties du rapport, Polycarpe Alofa et Hippolyte Ahonon ont échangé avec les participants sur les leçons à tirer pour le Bénin, et principalement la partition des collectivités locales dans l’urgence à régler les difficultés qui entravent le développement humain pour tous en lien avec la sauvegarde de la planète.
Flore Nobimè