La COP27 a débuté lundi 7 novembre, à Charm El-Cheikh, en Égypte. Les dirigeants de la Chine et des États-Unis, les deux plus gros pollueurs de la planète, ne sont pas présents.
La plus grande messe sur le climat, la COP27 s’est ouverte depuis le lundi 7 novembre à Charm El-Cheikh, en Égypte. À cette occasion, la Chine et les États-Unis, les deux plus gros pollueurs n’ont pas répondu à cet appel.
En effet, à l’ouverture de la cérémonie, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déclaré que « les deux plus grandes économies, les États-Unis et la Chine, ont une responsabilité particulière. Elles doivent joindre leurs efforts pour concrétiser un pacte. C’est notre seul espoir pour réussir. » Pour Renaud Muselier, président de la région Sud Provence Alpes-Côte d’Azur, l’absence de la Chine et des Etats-Unis à la COP27 pose des « difficultés » au débat.
« Coopérer ou périr »
« L’humanité a le choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif », a alerté Antonio Guterres. Les engagements actuels sont loin d’être à la hauteur de l’accord de Paris de 2015. L’objectif est de limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici la fin du siècle. Or, la trajectoire actuelle est estimée à 2,8 °C. Autre engagement non tenu, l’aide financière aux pays du Sud, particulièrement touchés par le dérèglement climatique. À cet effet, Emmanuel Macron appelle au respect de la solidarité envers les pays pauvres.
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Il a fait savoir au cours d’un discours que « nous ne sacrifierons pas nos engagements climatiques sous la menace énergétique de la Russie ». Un peu plus tôt, en marge du sommet, le chef de l’Etat français avait estimé qu’il fallait « mettre la pression sur les pays riches non européens », les appelant à « payer leur part », tout en assurant que les Européens le font, a rapporté l’AFP. « Il faut qu’on ait les Etats-Unis et la Chine qui soient vraiment au rendez-vous » de cette « bataille », a-t-il plaidé.
Roméo Agonmadami