Le Nigéria concentre plus du quart des cas de paludisme dans le monde

Alors que le monde entier célébrait hier, mardi 25 avril 2023, la journée mondiale du paludisme, l’on s’interroge  encore sur…

Alors que le monde entier célébrait hier, mardi 25 avril 2023, la journée mondiale du paludisme, l’on s’interroge  encore sur l’avancée de la maladie qui, de plus en plus, gagne du terrain en dépit des nombreux vaccins entrepris pour la cause.

En 2021, le taux de mortalité lié au paludisme estimé à près de 600 000 personnes en Afrique a été un vrai stimulant dans la floraison des mesures visant à contrer la maladie causée par la piqûre de l’anophèle  femelle.

C’est dans cette optique que s’inscrit également le thème choisi cette année pour la circonstance. En effet, « il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : investir, innover, mettre en œuvre » est le thème de cette année 2023. Il vient un tant soit peu sonner le tocsin sur la nécessité d’intensifier les actions à travers de projets innovants et constructifs.

S’ils sont au total 29 pays africains à constater le regain de l’insecte, devenu plus résistant aux Pyréthrinoîdes, il faut reconnaitre cependant que le Nigéria concentre plus du quart des cas de paludisme dans le monde soit 27%, selon le site public d’information RFI.

75% d’efficacité

Fort de l’ampleur que connait la situation, les autorités du pays espèrent avoir trouvé le remède efficace à travers le R21 Matrix-M. C’est en effet un sérum « prometteur » conçu par Novavax et qui permet d’induire une plus grande réponse des anticorps au parasite. Son efficacité s’est révélé à 75%  car « il a été testé au Burkina-Faso et est efficace à 75% après 12 mois chez les enfants ». 

Cependant, toujours en phase d’étude (en deuxième phase de test sur quatre au total), les autorités nigérianes, le Ghana inclus, ne perdent pas de temps pour son  adoption ou du moins, l’approuver de leur propre chef, alors même que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne l’a pas encore rendu officiel.

Il faut toutefois préciser que ces deux pays disposent des structures de régulation bien implantées et ont sans doute été motivés par les promesses du groupe pharmaceutique d’installer une usine de fabrication au Ghana et de d’attribuer des doses au Nigéria.

Ignace Tossou

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