Faire de la lutte contre le paludisme, un cheval de bataille. C’est dans ce sillage que le ministère burkinabè de la santé et de l’hygiène a organisé une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS). Le troisième passage de cette campagne a été lancé jeudi 14 septembre 2023.
C’est dans une région du Centre du Burkina Faso que le top du troisième passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) a été donné. Lancée ce jeudi 14 septembre 2023, elle prendra effectivement fin le 17 septembre prochain. La campagne consiste au cours de chaque passage, à l’administration de médicaments aux enfants de 3 à 59 mois en bonne santé pour les protéger contre le paludisme pendant la saison hivernale. Selon le ministre en charge de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, cette campagne constitue une opportunité pour prévenir la survenue du paludisme chez les enfants cibles durant la période de haute transmission.
En marge à cette campagne de dépistage, une campagne de lutte anti larvaire a été également initiée. Ceci en vue de la destruction des gites larvaires à l’intérieur des concessions dans les zones urbaines et péri-urbaines dans la ville de Ouagadougou. A cet effet, des distributeurs communautaires ont sillonné les concessions à Ouagadougou. Le district sanitaire de Boulmiougou, centre médical de Nagrin, le CSPS de Cissin ont reçu la visite des acteurs de la santé lors du lancement de cette troisième passage.
« Pour la région du centre, il s’agit du 3e passage, parce que cette région a commencé le premier passage à partir de juillet. Il s’agit d’administrer des médicaments contre le paludisme aux enfants de 3 mois à 59 mois ; ceci pendant trois jours. Les distributeurs communautaires appuyés par les agents de santé et les volontaires nationaux agents de santé à base communautaire vont passer dans les concessions. Le premier jour, ils vont superviser eux-mêmes la première prise de médicament par les enfants de trois mois à 59 mois. Le 2e jour et le 3e jour à la même heure, les mères ou les gardiennes d’enfants de 3 à 59 mois vont se charger de donner les médicaments aux enfants », a expliqué Dr Robert Lucien Jean Claude Kargoukou.
Si ces traitements sont administrés aux enfants très correctement, cela permettra de réduire drastiquement la morbidité et la mortalité liée au paludisme chez les enfants de ce groupe d’âge, rassure le ministre.
Ignace Tossou