Sommet des 3 bassins à Brazzaville : 5 axes prioritaires sur lesquels les défenseurs de la nature attendent

Alors que le premier sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde : Congo, Amazonie et Bornéo Mékong s’annonce…

Alors que le premier sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde : Congo, Amazonie et Bornéo Mékong s’annonce à grand pas, la société civile s’active pour se faire entendre. Dans une pétition, les défenseurs de la nature ont exprimé les cinq axes prioritaires sur lesquels ils souhaitent de véritables mutations.

La préservation des trois bassins du Congo, de l’Amazonie et du Mékong, le renforcement de la coopération internationale, la mobilisation des ressources nécessaires, la participation de la société civile et la valorisation du savoir traditionnel des peuples autochtones. C’est en gros les cinq axes clés sur lesquels les défenseurs de la nature espèrent avoir satisfaction lors du premier sommet des trois grands bassins forestiers qui s’ouvre du 26 au 28 octobre dans la capitale de la République du Congo.

Il s’agit en effet d’une pétition lancée en ligne et dont la signature par les acteurs de la société civile est ouverte. L’initiative porte la marque de la Fondation Eboko, une organisation congolaise engagée pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable. Elle intervient à quelques jours du rendez-vous mondial sur la préservation des trois régions de la planète qui abritent 80% des poumons verts et les trois quarts de la biodiversité mondiale.

« Nous appelons les gouvernements nationaux et les partenaires internationaux à renforcer les mesures de conservation dans les bassins. Cela nécessite plusieurs actions clés : premièrement, l’amélioration du système de gestion et de gouvernance des aires protégées dans les bassins existants, en révisant les plans stratégiques ou d’actions et en harmonisant les textes nationaux. Deuxièmement, la création et l’expansion d’aires protégées transfrontalières pour favoriser la connectivité écologique entre les habitats et permettre aux espèces de se déplacer librement. Troisièmement, la formation et le renforcement des capacités des acteurs juridiques de l’environnement, ainsi que des gardiens naturels et artificiels des aires protégées », explique un manifeste, dont la signature par les acteurs de la société civile est ouverte en ligne.

Pour un sommet prolifique

L’appel à l’action souligne l’urgence d’agir collectivement pour préserver les trois bassins du Congo, de l’Amazone et du Mékong. Les quatre axes prioritaires restant portés sur le renforcement de la coopération internationale, la mobilisation des ressources nécessaires, la participation de la société civile et la valorisation du savoir traditionnel des peuples autochtones.

Pour les initiateurs de l’appel, la valorisation et le respect du savoir traditionnel des peuples autochtones est fondamental pour une gestion durable des ressources naturelles. Leur connaissance profonde de ces écosystèmes, transmise depuis des générations, offre des outils précieux pour une préservation efficace de la biodiversité et la promotion d’un avenir durable.

Ignace Tossou

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