« Soutenir la production d’énergie verte tout en renforçant la coopération économique entre l’Europe et l’Afrique. » C’est l’objectif visé par l’UE à travers ces financements. Malgré un potentiel solaire estimé à 60 % du total mondial, près de 600 millions d’Africains vivent encore sans électricité. Pour l’UE, investir dans les énergies renouvelables africaines répond à une double ambition, lutter contre le changement climatique et sécuriser ses approvisionnements en minerais critiques essentiels à la transition verte.
Des projets concrets émergent déjà. Le Maroc se distingue avec le complexe solaire Noor, parmi les plus grands au monde, tandis qu’au Kenya, près de 80 % de l’électricité provient de sources renouvelables. Ces réussites illustrent le potentiel du continent à devenir acteur majeur de l’énergie propre.
Face à cette dynamique européenne, les États-Unis intensifient également leur présence, misant sur le gaz naturel et le GPL, notamment à travers le projet Rovuma LNG au Mozambique, évalué à 30 milliards de dollars. Il faut également noter que des entreprises comme ExxonMobil et Kosmos Energy sont actives sur plusieurs champs offshore. Elles renforcent ainsi l’influence américaine tout en créant un effet de levier pour attirer les capitaux privés.
