Présenté par l’administration Trump comme un partenariat de financement de la santé mondiale « America First », cet accord vise à remplacer plusieurs mécanismes antérieurs pilotés par l’Agence des États-Unis pour le développement international, aujourd’hui démantelée. Depuis plusieurs semaines, les Etats-Unis multiplient ce type d’accord avec des pays africains fragilisés par les coupes budgétaires ayant affecté leurs systèmes de santé ces dernières années.
Le Rwanda a ainsi conclu un accord sanitaire de 228 millions de dollars, dont 158 millions apportés par les États-Unis. L’Ouganda a, pour sa part, signé un accord estimé à près de 2,3 milliards de dollars, avec une contribution américaine pouvant atteindre 1,7 milliard. L’Eswatini s’inscrit également dans cette dynamique.
Pour le cas du Nigéria, sur une durée de cinq ans, les États-Unis s’engagent à soutenir le Nigeria à hauteur de plus de 2 milliards de dollars. De son côté, le gouvernement nigérian devra mobiliser environ 2,9 milliards de dollars pour financer les services de santé jugés prioritaires. Le protocole prévoit également un appui marqué aux prestataires de soins d’obédience chrétienne.
Il faut noter qu’un certain nombre des pays ayant conclu de tels accords avec les États-Unis sont ceux qui ont déjà accueilli sur leur territoire des personnes expulsées par l’administration Trump.
