Le ministre ivoirien y a formulé trois propositions majeures en faveur d’un système de santé africain plus résilient : Renforcer les réformes nationales pour garantir l’équité, la qualité et la pérennité des soins, mobiliser davantage de ressources domestiques, conformément à l’engagement d’Abuja ; assurer la transparence et l’efficacité dans l’utilisation des financements. N’Gou Dimba a également insisté sur la nécessité pour l’Afrique de parler d’une seule voix lors de la 8e reconstitution du Fonds mondial.
Objectif : faire valoir les priorités régionales dans les discussions internationales sur le financement de la santé. « La couverture sanitaire universelle n’est plus un idéal lointain. C’est aujourd’hui une exigence politique, économique et sociale », a-t-il déclaré. Il a salué les progrès enregistrés en Côte d’Ivoire sous l’impulsion du président Alassane Ouattara, soulignant les performances sanitaires notables obtenues grâce aux réformes engagées.
Satisfait de la rencontre, le ministre a conclu en appelant à la multiplication de ces rencontres pour affronter collectivement les défis majeurs du continent, notamment les crises économiques, climatiques et les nouvelles menaces sanitaires. Il a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à collaborer avec l’ensemble des pays africains dans la transformation des systèmes de santé.