QG Jeune est une plateforme Burkinabè, mise en place pour sensibiliser les jeunes sur la santé sexuelle et reproductive via les réseaux sociaux. La plateforme s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso ».
Plateforme interactive d’informations, dédiée à la jeunesse, QG Jeune est un cadre d’apprentissage favorisant les échanges et les interactions entre les spécialistes de santé et les jeunes.
Entre autres, elle aborde les questions de santé sexuelle et reproductive (SSR), l’environnement, la participation citoyenne des jeunes, la lutte contre le tabac et les addictions. Elle vise à mettre à la disposition des jeunes et adolescents, des informations nécessaires, à l’adoption de comportements à moindre risque et favorables à leur santé.
Dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », l’outil QG jeune a été utilisé pour une sensibilisation massive des jeunes sur les réseaux sociaux.
Du développement de la plateforme QG Jeune
Pour Youssouf Bah, responsable plaidoyer et mobilisation à l’Association Burkinabè pour le Bien être familial (ABBEF), le projet est parti du constat selon lequel, les jeunes sont friands des réseaux sociaux. Ainsi, ceci constitue d’emblée un tremplin pour les impacter massivement. Pour ce faire, des jeunes activistes ont été identifiés dans les zones d’intervention du projet. Objectif, contribuer à l’élaboration des messages qui sont diffusés sur la plateforme QG Jeune ainsi que ses différents réseaux sociaux.
Ces messages, à l’en croire, sont en « droite ligne avec les objectifs du projet et visent à permettre aux jeunes d’avoir plus d’informations sur la santé sexuelle et reproductive ainsi que l’accès aux services de santé. » Le projet « Renforcement des capacités des adolescents et des jeunes à exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », est prévue pour durer trois ans (2020-2023). Il est financé par l’ambassade du Japon au Burkina-Faso, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
Le projet est piloté par deux partenaires que sont la Fondation KIMI et l’ABBEF (Association Burkinabè pour le Bien-Être Familial) avec l’appui de JOICFP (Japanese Organization for International Cooperation in Familles Planning).
Ignace Tossou