Togo : une augmentation du budget annuel alloué aux projets d’eau potable

Le Togo intensifie ses efforts en vue d’assurer l’accès à l’eau potable pour tous d’ici 2030. Pour l’année 2024, le…

Le Togo intensifie ses efforts en vue d’assurer l’accès à l’eau potable pour tous d’ici 2030. Pour l’année 2024, le gouvernement prévoit une augmentation de 5,8 %, portant le budget annuel alloué aux projets d’eau potable à 18 milliards de francs CFA, soit environ 27,5 millions d’euros.

Cette enveloppe additionnelle, inscrite dans la loi des finances 2024, reflète l’engagement du gouvernement togolais à accélérer les projets d’approvisionnement en eau pour atteindre le sixième objectif de développement durable (ODD6) d’ici 2030.

La troisième phase du Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural (Passco) a été récemment lancée, bénéficiant à 200 000 personnes. Cette expansion du projet permettra la réalisation de 850 forages équipés de pompes à motricité humaine, desservant des écoles primaires rurales, des unités de soins périphériques et des communautés rurales dans les régions des Savanes et de la Kara, touchant ainsi plus de 200 000 personnes d’ici 2025.

Le Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU), lancé en 2018, recevra également un soutien financier accru en 2024. Les projets d’adduction d’eau potable (AEP) à Dapaong et Nika-Est contribueront significativement à améliorer l’accès à l’eau potable pour des milliers de personnes.

Le Projet de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT) bénéficiera également de la dotation financière. Structuré en trois composantes, le projet vise à améliorer l’accès à l’eau potable dans le Grand Lomé, renforcer l’efficacité opérationnelle de la Togolaise des eaux (TdE), et améliorer l’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement pour les écoles et centres de santé du Grand Lomé. Ces initiatives incluent des campagnes de sensibilisation Wash pour promouvoir l’hygiène, tout en envisageant des solutions pour la gestion des boues de vidange, réduisant ainsi les risques de maladies hydriques pour les populations vulnérables.

Roméo Agonmadami

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