Les Émirats arabes unis ont révélé lors du premier sommet africain sur le climat, le 5 septembre 2023, un investissement de 4,5 milliards de dollars dans le domaine des énergies propres en Afrique. Ce partenariat historique vise à renforcer la capacité de l’Afrique à prospérer de manière durable.
Sous la direction de Sultan Al Jaber, à la tête de la compagnie pétrolière nationale ADNOC et de la société gouvernementale d’énergies renouvelables Masdar, cet investissement est destiné à catalyser le développement de 15 gigawatts d’énergie propre d’ici 2030. Sultan Al Jaber, qui présidera également les discussions de la COP28 à Dubaï plus tard dans l’année, s’engage à soutenir activement la transition énergétique de l’Afrique.
Le sommet de Nairobi vise à élaborer une vision commune pour le développement durable et la lutte contre le changement climatique en Afrique en préparation des futures négociations internationales sur le climat. Le président kényan, William Ruto, a souligné l’opportunité exceptionnelle dont dispose l’Afrique pour progresser tout en contribuant à la préservation de l’environnement, à condition qu’elle attire des financements.
Malgré sa richesse en ressources naturelles, le continent africain ne bénéficie que de 3% des investissements mondiaux dans le domaine de l’énergie. En 2022, sa capacité de production d’énergie renouvelable atteignait 56 gigawatts (soit 0,056 TWh), tandis qu’en France, cette capacité atteignait 307 TWh.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé le monde à faire de l’Afrique une superpuissance des énergies renouvelables lors de ce sommet. Dans un discours inspirant, il a déclaré que les énergies renouvelables pourraient être le catalyseur du miracle africain.
Roméo Agonmadami