Accueil A la une Bénin : la BAD accorde plus de 100 milliards pour lutter contre les inondations urbaines

Bénin : la BAD accorde plus de 100 milliards pour lutter contre les inondations urbaines

La Banque Africaine de Développement (BAD) a approuvé un financement de plus de cent milliards de francs CFA pour soutenir la mise en œuvre du Programme d’Assainissement Pluvial des Villes Secondaires (PAPVS) au Bénin.

Le conseil d’administration de la Banque Africaine de Développement a autorisé un total de plus de107 milliards de francs CFA pour ce projet lors de sa réunion à Abidjan le mercredi 5 juillet 2023. Le financement se compose de deux prêts : l’un d’un montant de 118,75 millions d’euros de la BAD et l’autre de 45,50 millions d’euros provenant du fonds Africa growing together, un fonds spécial cofinancé par la Chine. Le gouvernement béninois apportera une contrepartie de 13,79 millions d’euros.

Ce programme vise à assainir l’environnement des populations des communes de Ouidah, Bohicon, Porto-Novo et Abomey et à renforcer leur résilience face aux inondations. Il représente une réponse aux problèmes d’inondations et aux lacunes du système de drainage pluvial dans les zones urbaines. Il mettra notamment l’accent sur le développement d’infrastructures d’assainissement pluvial.

Les composantes du PAPVS

Le programme comprend plusieurs composantes. La première conserne la réalisation d’infrastructures de drainage des eaux pluviales et de travaux connexes. Ces travaux sont notamment la construction de 42,7 kilomètres de collecteurs primaires et secondaires et de 62,3 kilomètres de caniveaux, le bitumage de 18,7 kilomètres et le pavage de 16,1 kilomètres de voiries. Il y a également d’autres travaux comme la construction des salles de classe, des blocs de latrines modernes disposant de kits de lavage des mains.

La deuxième composante porte sur la mise en œuvre d’un mécanisme de gestion des déchets et d’entretien des ouvrages. Ce mécanisme inclut la dimension de genre ainsi que le renforcement du système d’alerte et de gestion des risques d’inondation. À ceci, s’ajoutent une rétention d’eau et un périmètre maraîcher.

La dernière composante est axée sur la gestion, le suivi et l’évaluation du projet.

Roméo Agonmadami

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