L’Unicef a publié un nouveau rapport alarmant sur la situation en Afrique de l’Est, où plus de 200 000 cas, dont plus de 3 000 décès, ont été enregistrés en 2023. La contamination par la bactérie Vibrio cholerae est à l’origine de cette tragédie, plaçant plusieurs sous-régions africaines, notamment l’Est, en état d’alerte.
En Zambie, où le premier cas a été signalé en octobre 2023, la maladie a touché 9 500 personnes, provoquant 374 décès avec un taux de létalité de 3,9 %. L’Unicef souligne l’urgence de protéger les enfants, appelant à des investissements dans l’accès à l’eau potable, l’assainissement, et le changement des comportements sociaux.
En Zimbabwe, plus de 18 000 cas ont été recensés avec 71 décès confirmés et plus de 300 décès présumés depuis février 2023, affectant particulièrement les provinces de Harare et de Manicaland, où un enfant sur six est touché. L’épidémie impacte l’éducation des enfants, soulignant la nécessité d’une réponse rapide et axée sur le bien-être à long terme.
La crise sanitaire en Afrique de l’Est est aggravée par la sécheresse, conduisant à une escalade du choléra au Kenya depuis octobre 2022. L’Unicef agit en approvisionnant les centres de traitement, soutenant la vaccination orale, organisant des campagnes préventives et fournissant une assistance technique.
Face à cette situation, l’Unicef appelle les gouvernements à intensifier leurs efforts pour sauver le plus grand nombre d’enfants, en mettant l’accent sur la coordination, les évaluations techniques, le contrôle de la qualité de l’eau, et la diffusion de messages d’intérêt public sur le choléra à travers les médias nationaux.
Roméo Agonmadami